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SACREBOPOL

vendredi 13 décembre 2013

«Joseph Kabila» a signé en catimini l'accord avec le M23


«Joseph Kabila» a signé en catimini 
l'accord avec le M23

Bizarre que tout un épisode important (la défaite sur terrain...???) de M23 ne soit pas mentionnée dans les développements des faits évoqués par le communiqué ...


Le M23 n'a pas été défait, ils ont arrêté de se battre tel que le stipulait l'accord...




C'est le kadogo de Kingakati qui a gagné la guerre médiatique et non les fardc qui ont défait le M23. La preuve, il a réussi à convaincre les Congolais que son armée avait enfin réussi à déloger les rebelles. 

La Ci a accepté cette mise en scène à condition que la RDC signe l'accord. Le fait que «Joseph» réussisse à convaincre ses parrains de ne pas se présenter à la signature de l'entente qui a conduit à la fin des hostilités montre clairement qu'il a des soutiens importants au sein de la CI, à condition que la population soit derrière lui et il a réussi à  convaincre une bonne partie des Congolais.

Séphora 




La population de Goma déçue par l’accord de Kabila et le M23/RDF

 Nous sommes déçus ici à Goma. Le M23 a été vaincu et totalement écrasé par la peuple et son armée. Mais la RDC vient de signer un texte qui ressuscite leM23 et lui donne des postes. Le M23 est ainsi autorisé à devenir un parti politique en violation de la loi et de la morale. Le M23 qui est responsable de crimes contre l’humanité va devenir un parti alors que pour diriger un parti en RDC il y a des conditions qui écartent les délinquants et les criminels. 

On refuse au M23 d’intégrer l’armée en bloc à cause de ses crimes jamais on offre un tapis rouge aux concepteurs de ces crimes. On donne au M23 l’occasion de rependre son idéologie dans les médias et même de faire partie des institutions à travers des élections. Pire, on vient là de signer un texte qui oblige de donner des postes au M23. - 

http://www.lecongolais.cd/la-population-de-goma-decue-par-laccord-de-kabila-et-le-m23rdf/?

Hommage à Mandela :


AgoraVox le média citoyen


 Il faut libérer les « Mandelas » d’aujourd’hui !»

Il faut libérer tous les prisonniers politiques d’un bout à l’autre de la planète. C’est sûrement le plus bel hommage qu’on puisse rendre à Nelson Mandela. L’histoire retiendra que de nombreux Chefs d’Etat et de gouvernement se sont rendus mardi 10 décembre en Afrique du Sud pour s’associer à l’hommage planétaire à Nelson Mandela. Le héros sud-africain aura particulièrement marqué la conscience de l’humanité par son sacrifice : 27 ans de prison en raison de son engagement et de ses convictions politiques. Reste que le plus bel hommage qu’on pourrait lui rendre se résume en une phrase : « Libérez tous les prisonniers politiques ! » Et il y en a tellement dans le monde, en commençant par le Continent africain.
Cas du Rwanda et du Congo

Des prisonniers politiques, il y en a tellement dans le monde. Intéressons-nous à deux d’entre eux, dont les noms ne risquent pas d’être entendus dans les grands médias, en dépit de la noblesse de leur lute. Ils restent des anonymes, des criminels, des terroristes. Officiellement. Mais même leurs geôliers savent qu’ils sont détenus en raison de leurs convictions politiques. Quelques années avant eux, Mandela fut, lui aussi, détenu, officiellement, pour des infractions de droit commun. Mais les gens ne sont pas dupes.

La Rwandaise Victoire Ingabire

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Ainsi, au Rwanda, par exemple, Madame Victoire Ingabire, présentée parfois comme la « Aung San Suu Kyi rwandaise », est toujours en prison. Ses ennuis commencent lorsqu’elle se présente à l’élection présidentielle de 2006 avec des revendications qui déplaisent fortement au régime de Paul Kagamé. Victoire Ingabire réclame, entre autre, l'ouverture démocratique, la poursuite en justice des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par les membres du FPR (parti au pouvoir), la reconnaissance de la souffrance et le droit à la mémoire de toutes les victimes. Elle est assignée à résidence surveillée puis incarcérée le 14 octobre 2010.
Il n’y a pas beaucoup de gens dans le monde qui se bousculent pour réclamer sa libération. Même les Etats-Unis de Barack Obama, représentés en Afrique du Sud pour rendre hommage à Mandela, restent assez discrets sur le cas Ingabire. La prisonnière politique avait pourtant pris la précaution de faire assurer sa défense par un avocat américain, Maitre Peter Erlinder, professeur de droit à l’Université William-Mitchell, dans le Minnesota.

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Mais le 28 mai 2010, l’avocat américain est lui-même arrêté par la police rwandaise, placé en détention et inculpé du crime de « négation du génocide » pour lequel on risque 25 ans de prison au Rwanda. Malgré les protestations internationales, l’homme restera en prison jusqu’au 18 juin 2010 avant de quitter le pays.
Les « démocraties occidentales » restent discrètes sur la répression politique au Rwanda. Parce que, sur le fond, c’est toujours difficile de se mettre à dos un régime politique, même le plus inique. Des raisons diplomatiques…
Mandela en fit l’amère expérience, puisque quasiment tous les pays représentés aux cérémonies des obsèques de Mandela entretenaient de bonnes relations et réalisaient de juteuses affaires avec le régime d’apartheid.
Le Congolais Eugène Diomi NdongalaDe l’autre côté de la frontière rwandaise, en République démocratique du Congo, un homme est en train de devenir un prisonnier politique de la même lignée. Eugène Diomi Ndongala, candidat à l’élection présidentielle de 2006, et élu député en 2011, croupit toujours en prison. Ses ennuis sont liés à la contestation (non violente) du régime actuel de Kabila issu des guerres d’agression et d’élections frauduleuses de 2006 et 2011.
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Il s’attire les foudres du pouvoir en s’engageant derrière l’opposant historique Etienne Tshisekedi qu’il considère comme le « Président élu » aux termes des élections de 2011. Enlevé plusieurs fois et torturé par les agents des services de renseignement, Diomi Ndongala est maintenu en détention, bien évidemment en violation de la Constitution, mais aussi en violation des arrêts de la Cour suprême qui avait tranché en faveur d’un régime plus humain : la résidence surveillée.

Bien évidemment, et c’est le cas de tous les prisonniers politiques, Diomi Ndongala est officiellement poursuivi pour des infractions de droit commun basées sur des faits que journalistes et avocats ont depuis longtemps battus en brèche.

Certains « Mandelas » n’atteignent même pas la case prison. Ils sont enlevés, assassinés, contraints à l’exil. Au Congo, le nom de Floribert Chebeya[1] continue de résonner dans la tête des gens. Au Rwanda, même certains rescapés du génocide y passent. Bien d’autres ont carrément choisi de fuir le pays. L’exil des rescapés. Un comble.
En définitive, si cela parait tellement réconfortant de saluer la mémoire de Mandela, celui-ci apprécierait par-dessus tout, que ses semblables d’alors, les prisonniers politiques d’aujourd’hui, retrouvent la liberté. Que des poursuites fantaisistes s’estompent et que ces hommes et ces femmes retrouvent la liberté de conduire librement leurs peuples vers les idéaux pour lesquels un homme sacrifia 27 ans de sa vie.

Boniface MUSAVULI


[1] Floribert Chebeya fut un militant des droits de l’Homme en République Démocratique du Congo. Il a été assassiné en juin 2010 par la police alors qu’il s’apprêtait à déposer un dossier à la Cour Pénale Internationale concernant les massacres des populations dans la Province littorale du Bas-Congo

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/hommage-a-mandela-il-faut-liberer-144924

Museveni et la RDC

      






Yoweri Museveni, président de la République d’Ouganda

Yoweri Museweni.
Yoweri Museweni.
AFP/ Carl Court
Par Sonia Rolley

« Non, c’est une perte de temps. Si Joseph Kony veut sortir du maquis, il n’a qu’à le faire. Il n’y a pas de raison de négocier. Le temps de la négociation est passé depuis longtemps. […] Nous sommes en train de le chasser. Nos forces sont sur le terrain et sont après lui. Il y a quelques jours, nous avons tué une vingtaine de ses gens. On le poursuit et on finira par l’avoir. »
Son pays ne fait pas partie des pays africains les plus liés à la France. Le président ougandais Yoweri Museveni était cependant à Paris le week-end dernier pour le sommet Afrique-France. Un sommet essentiellement consacré aux questions de sécurité sur le continent. Des questions qui touchent donc l'Ouganda, avec la sanglante rébellion de la LRA de Joseph Kony qui opère en Centrafrique depuis qu'elle a été chassée d'Ouganda. Et concernant la RDC, Kampala a été un médiateur critiqué dans la crise qui oppose le gouvernement congolais à la rébellion du M23. Yoweri Museveni répond aux questions de Sonia Rolley.



Voyez avec quel mépris ce monsieur parle de la RDC, comme si notre pays n'était rien devant lui.
Il se dit que c'est une perte de temps que de négocier avec Kony, qu'il allait le traquer, attraper ou le tuer pendant qu'il s'acharne sur la RDC pour qu'elle signe un accord avec les rebelles du M23, accord que lui, ne peut signer avec la LRA de Kony.

Tout ceci démontre que le pouvoir de Kinshasa est extrêmement faible à tel point que tout le monde peut et doit donner des ordres à «Joseph Kabila» en échange de sa survie à la tête du pays.

Tel Museveni nous méprise, tel aussi «Joseph Kabila est méprisable pour le peuple de la RDC.

Ata Ndele,
Correspondance particulière 

Le gouvernement de la RDC et les rebelles du M23 signent un accord de paix à Nairobi

Le gouvernement de la RDC et les rebelles du M23 signent un accord de paix à Nairobi

Par : Laura |

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du M23 ont signé jeudi à Nairobi un accord de paix basé sur le consensus atteint lors des négociations de Kampala, en vue de mettre un terme à l'opération du groupe rebelle dans l'est de la RDC.
Selon un communiqué publié jeudi dans la capitale kényane, l'accord devrait mettre fin aux opérations armées des rebelles du M23 et prévoit des mesures pour réaliser une stabilité à long terme, la réconciliation et le développement dans l'est de la RDC.


Source: Agence de presse Xinhua





Le M23 confirme sa renonciation à la lutte armée et met ses combattants à la disposition du Gouvernement pour leur démobilisation et réinsertion sociale.

* Pour part, l’Exécutif congolais prend acte de la déclaration des rebelles et promet de n’accorder l’amnistie qu’à ceux qui ne sont pas coupables des crimes de guerre ou crimes contre l’humanité.

* Les présidents en exercice de la CIRGL et de la SADC ont pris acte des déclarations de deux parties qui mettent ainsi fin aux pourparlers de Kampala. 

Deux déclarations et un communiqué mettant fin au processus de Kampala entre le Gouvernement de la RDC et le M23 ont été signés et rendues publiques hier jeudi 12 décembre 2013 à Nairobi, en marge des festivités du 50e anniversaire de l’Indépendance du Kenya. Dans sa déclaration, le M23 confirme sa renonciation à la lutte armée et met ses combattants à la disposition du Gouvernement de la RDC pour leur démobilisation et réinsertion sociale. Pour sa part, le Gouvernement de la RDC, dans sa déclaration, prend acte de l’engagement du M23 et promet de n’accorder l’amnistie qu’aux rebelles non coupables des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité. Les ex-rebelles pro-rwandais acceptent que l'amnistie sera accordée individuellement après un engagement écrit de ne plus participer à un mouvement insurrectionnel et sera caduque en cas de non respect dudit engagement. Tandis que le communiqué signé par les présidents en exercice de la CIRGL et de la SADC prend acte des déclarations du Gouvernement congolais et du M23 et met fin aux pourparlers de Kampala. FDA

COMMUNIQUE FINAL CONJOINT CIRGL-SADC SUR LES POURPARLERS DE KAMPALA

1. Suite a la requête faite par S.E Joseph Kabila Kabange, Président de Ia RDC, et S.H. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, à S.E. Yoweri K. Museveni, Président de la République de l’Ouganda et Président en exercice de Ia CIRCL ; et suite à la décision du Sommet extraordinaire de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), organisé le 8 août 2012 concernant la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC ; et la Déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) signée à Kampala le 24 novembre 2012, demandant au Gouvernement de la République Démocratique du Congo d’écouter le M 23, d’évaluer ses doléances et de répondre à celles qui s’avéreraient légitimes, le Président Yoweri K. Museveni a assumé la tâche de médiateur entre le Gouvernement de la RDC et le M23.

2. Les Pourparlers ont formellement débuté le 9 décembre 2012 et ont pris fin le 3 novembre 2013. La facilitation des Pourparlers a été menée au nom du Président Museveni par le Ministre ougandais de la Défense, le Dr Crispus W.C.B. Kiyonga, avec le soutien du Secrétariat de la CIRGL et l’assistance technique de Mme Sahle-Work Zewde, Directrice générale du Bureau, des Nations Unies à Nairobi, ainsi que des Nations Unies, New York.

3. Le 5 Novembre 2013, à Kampala, Ouganda, le M23 a fait une Déclaration annonçant qu’il renonce à la rébellion et demandant a ses combattants de se préparer au processus de désarmement, démobilisation et réinsertion sociale. Le 6 Novembre 2013, le Gouvernement de la RDC a fait sa propre Déclaration prenant acte de la renonciation a la rébellion par le M23 et annonçant qu’il allait prendre des mesures afin de faciliter et de rendre irréversible cette renonciation à la rébellion par le M.23.

4. Aujourd’hui, le Gouvernement de la RDC et le M23 ont signé chacun une Déclaration reflétant le consensus atteint au cours des Pourparlers de Kampala concernant les étapes nécessaires pour mettre fin aux activités armées du M23, et les mesures nécessaires a la concrétisation dans l’Est de la RDC d’une stabilité, d’une réconciliation et d’un développement à long ternie. Les deux Déclarations prises ensemble couvrent les onze points négociés et convenus par le Gouvernement de la RDC et le M23. En résumé, les onze points sont :

(i) Amnistie pour les membres du M23 uniquement pour faits de guerre et d’insurrection ;

(ii) Dispositions transitoires de sécurité conduisant au désarmement et a la démobilisation;

(iii) Libération des membres du M 23 détenus par le Gouvernement de la RDC pour faits de guerre et d’insurrection;

(iv) Décision par le M23 de mettre fin à la rébellion et de se transformer en un parti politique légitime;

(v) Démobilisation des anciens combattants du M23;

(vi) Retour des réfugies et personnes déplacées internes dans leurs foyers ;

(vii) Création d’une commission chargée de la question des biens spoliés, extorqués, volés, pillés et détruits, terres comprises ;

(viii) Réconciliation nationale et justice ;

(ix)Réformes sociales, sécuritaires et économiques ;

(x) Mise en œuvre des conclusions de la réévaluation de la mise en œuvre de l’Accord du 23 Mars 2009 ; et

(xi) Mécanisme de mise en œuvre, suivi et évaluation pour les positions arrêtées.

La Déclaration du Gouvernement de la RDC et celle du M23 sont jointes au présent Communiqué Final respectivement comme Annexes 1 et 2, tandis que les points convenus le sont comme Annexe 3.

5. Il convient de rappeler qu’an terme du Sommet conjoint CIRGL-SADC tenu le 4 novembre 2013 a Pretoria, République d’Afrique du Sud, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays de la CIRGL et de la SADC ont dans leur Communiqué conjoint noté que l’ensemble des onze points discutés dans le cadre du Dialogue de Kampala faisaient l’objet d’un consensus et qu’un accord allait être signé.

6. Le 2 décembre 2013, suite a un Sommet entre S. E. le Président Joseph Kabila Kabange et S.E. le Président Yoweri K. Museveni à Entebbe, Ouganda, un Communiqué a été émis appelant à la conclusion des pourparlers de Kampala, dans le but de faciliter le retour pacifique des anciens combattants du M23 et (‘aboutissement du processus de démobilisai ion.

7. En conséquence, et en foi de quoi nous, les Présidents de la CIRGL et de la SADC, agissant au nom de nos sous-régions respectives, sommes témoins des Déclarations signées respectivement par le M23 et le Gouvernement de la RDC.

8. Mous saluons la conclusion des Pourparlers de Kampala et félicitons les Parties pour ce résultat. Nous les encourageons à remplir leurs engagements.

9. Nous remercions l’équipe des Envoyés spéciaux, dirigée par Mme Mary Robinson, Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs, parmi lesquels figuraient :

(a) M. Boubacar Diarra, Envoyé Spécial de la Présidente de la Commission de l’Union africaine pour la Région des Grands Lacs.

(b) M. Russell Feingold, Envoyé Spécial des Etals-Unis pour la Région des Grands bacs ;

(c) M. Koen Vervaeke, Coordinateur principal de l’Union européenne pour la Région des Grands Lacs; et

(d) M Martin Kobler, Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO) pour leur engagement diplomatique, qui a apporté un soutien inestimable aux Pourparlers de Kampala.

11. Nous félicitons le Dr Crispus Kiyonga, Ministre de la Défense de la République de l’Ouganda pour les efforts inlassables qu’il a fournis pour faciliter les pourparlers et ainsi les mener jusqu’à leur conclusion logique.

12. Nous félicitons aussi les Secrétariats Exécutifs de la CIRGL, et de la SADC pour leur soutien au processus, et nous les prions de rester engagés dans le soutien à la mise en œuvre des engagements pris par les parties.

13. Enfin, nous prions les partenaires internationaux, notamment les Nations Unies et l’Union africaine, de travailler ensemble et de fournir soutien et ressources au Gouvernement de la RDC pour la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre des Pourparlers de Kampala et le processus de suivi, selon qu’il, conviendra. 

Fait à Nairobi, Kenya le 12 décembre 2013

Ndlr: On nous parle de «nous», mais qui donc a signé cet accord?