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SACREBOPOL

mercredi 8 février 2012

Kasai Occidental: Le commando qui a tué une religieuse avait pour mission de faire un carnage à Buena Muntu

05 février 2012


Nous en savons un peu plus sur l'assassinat de la religieuse dont les photos ont été publiées dans notre édition de ce matin. La défunte s'appelle Liliane, originaire de Bandundu, âgée de 26 ans et caissière au lycée Buena Muntu (Janua coeli) à kananga. Elle a été abattue par un commando de 3 personnes qui avait pour mission de faire le carnage chez les soeurs de Buena Muntu . Le mobile du crime: c'est une école catholique. Et justement, l'Eglise catholique empêche Kabila de continuer à piller le Congo. Cette école a suivi le mot d'ordre de grève de lundi passé et elle est dirigée par une soeur de Tshisekedi.

Un commando de la mort est largué pour éliminer les membres de famille de Tshisekedi afin de le faire fléchir. La défunte est morte en martyr. Car, elle a évité le carnage progammé de Buena Muntu. Des lettres de menaces déposées avant l'exécution ont été retrouvées sur le lieu du crime. Grâce à elle, la soeur de Tshisekedi a été sauvée de justesse.

Ce commando a utilisé 2 jeeps de la garde présidentielle de marque Prado . Après leur forfait, ils se sont dirigés vers la route de Tshikapa via la rivière Lulua où ils ont été repérés grâce à la vigilance de la population. L'un d' eux a été maîtrisé et les deux autres se seraient échappés. Curieusement, il a été récupéré par la garde présidentielle et les mercenaires logés au Camp E.f.O./Kananga pour certainement brouiller les pistes, le temps de préparer une version pour le vuvuzelateur/ Tshaku de la Radio Nationale .

Une question se pose: A quoi sert la Monusco de Kananga, installée à moins de 150 m du lieu du crime?
La police et l'ANR étaient au courant des menaces contre Buena Muntu. Quel a été leur rôle?

Les services de Kanambe savent qui avaient ces véhicules et l'identification des fugitifs ne devrait pas faire problème.
On sait que la radio de Boshab avait déjà proféré des menaces contre la famille Tshisekedi; Mgr Mulumba, évêque de Mweka était le plus visé et bien d'autres. Le fait que Boshab ait réussi le bourrage des urnes pour avoir plus de voix que la population réelle de Mueka a semblé le calmer, mais son maître, qui lui avait donné les moyens, a été mal servi au Kasaï-Occidental.

On notera aussi que le Commandant de région à Kananga est un collègue du FPR, un Tutsi rwandais élevé au rang de Général sans avoir été dans une académie militaire ni gagné une guerre à l'exemple de Kanambe lui même. Le commando arrêté a été, donc, vite récupéré par ce général, d'où le silence de la police, de l'ANR et de la Monusco.

Demain, il y aura levée du corps de la défunte qui sera exposé à Saint Clément. L'enterrement aura lieu le Mardi.
Nous invitons toute la population de Kananga à rendre hommage digne à ce Martyr.

Chuma 











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L’école Janua Coeli de Kananga fermée après l’assassinat de sa comptable





Les responsables des écoles catholiques ont décidé mercredi 8 février de fermer « jusqu’à nouvel ordre » l’Institut Janua Coeli, à Kananga, au Kasaï-Occidental, après l’assassinat il y a une semaine de la comptable de cet institut, une religieuse de 34 ans. Ces autorités catholiques veulent ainsi protester contre l’insécurité grandissante dans cet établissement scolaire.
Sœur Liliane Mapalayi a été tuée jeudi 2 janvier dans son bureau, dans cette école secondaire catholique de près de 600 élèves dont 39 finalistes de l’option commerciale. Des inconnus lui ont administré plusieurs coups de couteaux dans l’abdomen avant de disparaître.
Depuis ce meurtre, toutes les écoles catholiques avaient suspendu leurs cours, en son hommage, jusqu’à son enterrement mardi dernier. Mercredi, les autorités catholiques ont décidé de maintenir la suspension des cours à l’école Janua Coeli pour une durée indéterminée.
Cette décision inquiète les élèves finalistes qui craignent de perdre une année d’étude. Le ministre provincial de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Alidor Mbengele, est du même avis. Il invite les autorités scolaires à poursuivre les cours en attendant les résultats de l’enquête policière ouverte après cet assassinat.
Il estime qu’ « il n’y a pas de raison de suspendre les cours » et cette mesure injustifiée risque d’être lourde de conséquences, surtout pour ces élèves finalistes.

Banditisme d’Etat en RDC : Le changement doit partir du sommet de l’Etat…

L’affaire Fabrice Mufiritsa est venue confirmer l’immoralité qui caractérise la conduite du personnel politique congolais. Une immoralité qui s’illustre notamment par des «amitiés dangereuses» – entretenues par la plus haute autorité de l’Etat avec des «warlords», ces seigneurs de la guerre. Avec des tels «amis» du «raïs», le Congo démocratique n’a point besoin d’ennemis.

Trois mois après l’enlèvement à Goma du chanteur Fabrice Mufiritsa Masumbuko, l’opinion congolaise attend toujours de connaître les conclusions de l’enquête que la police locale n’avait pas manqué d’ouvrir sur cette affaire criminelle. Une affaire qui s’est terminée, fort heureusement, par la découverte de la victime : les yeux bandés et pieds et poings liés. Le très influent quotidien flamand «Het Belang van Limburg» (HBVL) présente le «général» Bosco Ntaganda comme étant le commanditaire de cet enlèvement. Le chanteur a été kidnappé avec deux amis. Ceux-ci n’ont jamais été retrouvés.

Dans une de ses éditions, fin janvier, le journal «HBVL», rapporte que c’est bien Bosco Ntaganda qui avait fait «arrêter, torturer et enfermer» «Fabrice» dans une «prison souterraine». Le quotidien d’ajouter que durant sa détention, le chanteur a été obligé d’assister à la décapitation d’un de ses amis. Le corps a été par la suite jeté dans le lac Kivu dans un sac rempli des pierres. Pour «HBVL», Ntaganda est l’«organisateur de la répression politique pro-Joseph Kabila au Kivu ».

Issu de l’ethnie Hunde, Fabrice Mufiritsa, un chanteur bien connu, a été enlevé le vendredi 4 novembre au chef-lieu du Nord Kivu par des individus « non identifiés ». Qui avait enlevé ce jeune homme ? Les premiers soupçons s’étaient portés sur les éléments de la garde présidentielle. «Faux», réagissait précipitamment le gouverneur Julien Paluku avant même de faire ouvrir une petite de investigation. «Depuis plusieurs années, les éléments de la garde présidentielle sèment la terreur à Goma», déclarait Michel Moto Muhima dans une interview accordée à notre journal en novembre dernier.

Quel est le mobile de cet acte digne du grand banditisme? Des Gomatraciens se sont souvenus que le chanteur avait composé une chanson à la gloire de Vital Kamerhe, président de l’Union pour la Nation Congolaise. Et que l’artiste avait été contacté par des « kabilistes » en vue d’obtenir un chant pour le « raïs ». Refus.

Les pieds et les poings ligotés

Après un long suspend de près de 72 heures, Mufiritsa est retrouvé le lundi 7 aux environs de deux heures du matin. Manifestement, «quelqu’un» avait organisé une « fuite » en donnant des indications précises sur le lieu. Il faut dire que des membres de la communauté Hunde étaient montés au créneau en promettant des bosses et des plaies à quiconque toucherait à un des cheveux de leur «vedette». Les yeux bandés. Les pieds et les mains ligotés. Fabrice a été torturé durant sa détention.

Dans une interview accordée à RFI (Radio France Intertionale), le musicien donnait, via son oncle René Hodari, sa version des faits : « Fabrice Mufiritsa sortait à 19h30 de son studio, lorsqu’il a trouvé un véhicule dans lequel on jouait une de ses chansons. Le conducteur lui a proposé de le ramener à la maison. Il répondit : volontiers, si vous écoutez ma musique, c’est que vous êtes aussi mes amis. Mais, au lieu de l’emmener chez lui, on l’a amené là où ils voulaient. Donc il a été piégé. Il a été torturé. Il y a encore des traces montrant comment il a été ligoté, puisqu’il avait les mains liées derrière le dos, les deux jambes aussi. Il était là comme un fardeau. On le mettait tantôt dans le coffre d’un véhicule, tantôt dans une sorte de case».

Rappelons l’arrivée à Goma, ce même 7 novembre – soit trois semaines avant les élections présidentielle et législatives -, du ministre de l’Intérieur, Adolphe Lumanu Mulenda. Quelques heures après la découverte de Fabrice, ce membre du gouvernement a improvisé une « visite d’inspection » au Nord Kivu. «Je viens faire l’évaluation du processus électoral, de la sécurisation du processus en rapport avec les derniers événements survenus dans la ville de Goma», déclarait-il. Premier acte, il se rend à l’hôpital « reconforter » Fabrice et annoncer la décision de la «haute hiérarchie» de faire transférer l’infortuné chanteur en Inde afin de recevoir des «soins plus appropriés». Une sollicitude inhabituelle. « Joseph Kabila » a-t-il été décontenancé par la réaction des membres de la communauté hunde face aux excès des « hommes du président »?

«Warlords»

Ces « hommes du président » sont généralement des individus peu recommandables. Des individus à la mine patibulaire recherchés par la justice internationale. En avril dernier, l’ex-chef milicien de l’Ituri Franck Bwambale Kakolele, promu «général» par la volonté du « raïs », avait offert à celui-ci ses services en qualité de « propagandiste » pour la région de Beni-Lubero. Au cours d’un meeting à Beni, Kakolele invitait «tout le monde à voter pour Joseph Kabila» qui serait, selon lui, «l’unique candidat capable de gouverner ce grand pays». Il ajoutait sur un ton comminatoire : «Il ne faudra plus miser sur un autre candidat si la population voulait le retour de la paix dans la région».

Dans un rapport publié vendredi 30 décembre dernier, un Groupe d’experts des Nations Unies chargé d’observer la situation au Congo démocratique indique que des ex-rebelles proches de Bosco Ntaganda, ont bénéficié des « largesses » de « Joseph Kabila » sous forme d’intégration et de nomination. Et ce, en contrepartie du « soutien actif » que ces anciens rebelles ont apporté au président sortant pour sa « réélection ». Le rapport est formel : le soutien consenti à « Kabila » par Ntaganda et les anciens rebelles « a pu se traduire notamment par l’utilisation de l’armée pour forcer les électeurs à voter Kabila ».
L’affaire Fabrice Mufiritsa est venue confirmer l’immoralité qui caractérise la conduite du personnel politique congolais. Une immoralité qui s’illustre notamment par des «amitiés dangereuses» – entretenues par la plus haute autorité de l’Etat avec des «warlords», ces seigneurs de la guerre. Avec des tels «amis» du «raïs», le Congo démocratique n’a point besoin d’ennemis. Le changement doit partir du sommet de l’Etat…

B.A.W
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LE PRESIDENT DE LA NV-A, Bart De Wever RENCONTRE LA DIASPORA CONGOLAISE

 
Bart De Wever et Me Mutambayi


En marge des activités de la Nieuwe Vlaamse-Alliantie (NV-A), Me Mutambayi a rencontré le président, Mr Bart de Wever, l’homme qui a fait 785 776 voix de préférence aux élections du 13 juin 2010 et qui a réussi, en quelques années, à hisser une formation politique surnageant sous la barre des 5% au rang de numéro un.  
  

Répondant à une invitation de la NV-A, Me Mutambayi a notamment rencontré Mr Bart De Wever, le sénateur Karl Vanlouwe et quelques animateurs de la NV-A avec lesquels il s’est entretenu sur la problématique des élections congolaises du 28 novembre 2011. Il a notamment plaidé auprès de ses interlocuteurs pour le respect de la vérité des urnes.


Mr Bart de Wever s’est dit sensible à « l’aboutissement du processus électoral et de la démocratie au Congo » et s’est montré particulièrement attentif à l’injustice qui est faite aux électeurs congolais.


Enfin, il a également exprimé sa solidarité avec le Président Etienne Tshisekediet partage les frustrations des électeurs congolais qui aspirent à la démocratie et au bien-être humain.


                                                                                                 Fait à Bruxelles, 04 Février 2012

Le manque de courage politique des Africains




Évitons d'être naïfs devant les réalités du monde






La Religion et les noirs (MANIPULATION MENTALE)

  

Le numéro 2 du parti de l'opposant Tshisekedi arrêté quelques heures

Le secrétaire général du parti de l'opposant congolais Etienne Tshisekedi, Jacquemain Shabani, a été interpellé mardi soir à l'aéroport de Kinshasa alors qu'il s'apprêtait à aller en Belgique, avant d'être libéré dans la nuit, a-t-on appris de source proche des services de renseignement.
M. Shabani, secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), qui devait se rendre à Berlin via Bruxelles, a été arrêté par les services de migration peu avant l'embarquement, en possession d'un deuxième passeport autre que le sien et "d'un tas de documents inutilement subversifs, offensants", a déclaré à l'AFP cette source proche de l'Agence nationale de renseignement (ANR).
"Il a été libéré vers 02h30 (même HB)" mercredi, a ajouté cette source, en affirmant qu'il s'agissait "d'infractions avérées".
"Il n'a pas déclaré un passeport qu'il emmenait pour une tierce personne. Quant aux autres documents, il s'agit d'un rapport interne au parti, avec photos, sur le processus électoral et notamment sur les violations des droits humains", a indiqué à l'AFP une source à l'UDPS.
Après sa remise en liberté, M. Shabani "n'est pas rentré chez lui, il est dans un lieu sûr pour se remettre d'aplomb car il a été choqué par ses conditions de détention", a-t-on ajouté.
M. Shabani était attendu mercredi à Berlin par la Fondation Friedrich Erbert comme invité principal à la conférence sur la situation en RDC après les élections présidentielles et législatives du 28 novembre dernier.
Le numéro 2 de l'UDPS a été en première ligne avant et après ces scrutins, notamment lors de manifestations à Kinshasa ou pour dénoncer des multiples irrégularités lors des scrutins, également constatées par les missions d'observation nationales et internationales.
Le leader du parti, Etienne Tshisekedi, classé deuxième de la présidentielle, a rejeté la réélection du chef de l'Etat sortant Joseph Kabila, et s'est autoproclamé "président élu".
Il a aussi considéré comme "nulles" les législatives, remportées par le camp Kabila selon la Commission électorale. L'UDPS est devenu la première force d'opposition avec 41 sièges mais ses élus pourraient ne pas siéger. Il est virtuellement empêché de quitter son domicile, dans le quartier Limete (banlieue est de Kinshasa).


Belga

http://www.rtbf.be/info/monde/detail_rdc-le-numero-2-du-parti-de-l-opposant-tshisekedi-arrete-quelques-heures?id=7534983



RDC: le N.2 du parti de Tshisekedi brièvement arrêté, a subi des violences


KINSHASA - Le numéro 2 du parti de l'opposant congolais Etienne Tshisekedi, interpellé mardi soir à l'aéroport de Kinshasa, a subi des violences lors de sa brève détention par les services de renseignements, a affirmé mercredi l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

Jacquemain Shabani, secrétaire général de l'UDPS, qui devait se rendre à Berlin via Bruxelles, a été arrêté par les services de migration peu avant l'embarquement mardi soir, puis transféré à l'Agence nationale de renseignement (ANR) dans le centre de Kinshasa, et libéré vers 02H30 (01H30 GMT) mercredi, selon des sources sécuritaires et son parti.

Il transportait un deuxième passeport autre que le sien et un tas de documents inutilement subversifs, offensants, a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat une source proche de l'ANR, évoquant des infractions avérées.

Il n'a pas déclaré un passeport qu'il emmenait pour une tierce personne. Quant aux autres documents, il s'agit d'un rapport interne au parti, avec photos, sur le processus électoral et notamment sur les violations des droits humains, a indiqué à l'AFP une source à l'UDPS, qui a également requis l'anonymat.

M. Shabani a été conduit dans les locaux de l'ANR où il a été dénudé, cagoulé et sauvagement torturé par des personnes cagoulées. Il sera par la suite relâché par le patron de l'ANR en personne, a affirmé dans une déclaration à la presse Raymond Kahungu Mbemba, secrétaire général adjoint du parti, après avoir recueilli le témoignage de M. Shabani.

Ce dernier a été emmené par ses proches dans un établissement de soins pour des examens, dont une radio, et pourrait être autorisé à rentrer d'ici jeudi, selon l'UDPS, qui entend porter plainte, de même que la corporation des avocats, M. Shabani étant lui-même avocat.

Selon l'UDPS, à au moins une reprise des agents de l'ANR seraient intervenus pour arrêter les violences. M. Shabani avait une main enflée et une ecchymose sur le front, a indiqué à l'AFP une autre personne qui l'a vu.

Interrogé sur ces accusations, la source proche de l'ANR a démenti et accusé l'UDPS de propager des balivernes et de distraire le peuple.

M. Shabani a été en première ligne avant et après les élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011, notamment lors de manifestations à Kinshasa ou pour dénoncer des multiples irrégularités lors des scrutins, également constatées par les missions d'observation nationales et internationales.

Etienne Tshisekedi, classé deuxième de la présidentielle, a rejeté la réélection du chef de l'Etat sortant Joseph Kabila, et s'est autoproclamé président élu.

Il a considéré comme nulles les législatives, remportées par le camp Kabila selon la Commission électorale. Les résultats définitifs doivent être donnés d'ici début avril par la Cour suprême, après traitement des recours.


(©AFP / 08 février 2012 19h30)

FLASH: ARRESTATION DE MAITRE YALA TUTU, CADRE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE



Publié le 4 février 2012by http://dc-kin.net 

ARRESTATION DE MAITRE YALA TUTU, CADRE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE ET SUPPLEANT DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX ELECTIONS LEGISLATIVES

La Démocratie Chrétienne, DC dénonce l’arrestation cet après-midi à Kinshasa de Maitre Yala Tutu Fiston, cadre de la DC et député suppléant du Président Diomi Ndongala aux élections législatives.

Il serait accusé « d’offense au Chef de l’Etat », sans aucune ultérieure précision sur le contexte de cette accusation.

Maitre Yala Tutu est un avocat bien connu du barreau de Matete et un cadre actif de la Démocratie Chrétienne.

La Démocratie Chrétienne dénonce aussi les nombreuses arrestations arbitraires dans les rangs de l’opposition politique congolaise qui confirment la dérive totalitaire et répressive du régime en place qui instrumentalise la force publique pour suffoquer toute forme de contestation après l’hold up électoral à travers lequel on voudrait imposer des dirigeants non élus aux peuple congolais.

La Démocratie Chrétienne demande la libération immédiate de Maitre Yala et de tous les autres prisonniers politiques de la République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, 04/02/2012

Marc Mawete,

Porte Parole de la 

Démocratie Chrétienne, DC








http://democratiechretienne.org/2012/02/04/flash-arrestation-de-maitre-yala-tutu-cadre-de-la-democratie-chretienne/




MAITRE YALA, CADRE DE LA DC, A ETE LIBERE: VOICI SA PLAINTE DEPOSEE, TRES SIGNIFICATIVE DE LA CHASSE AUX SORCIERES CONTRE LES MEMBRES DE L’OPPOSITION POLITIQUE EN RDC

Publié le 8 février 2012by http://dc-kin.net 

Maître YALA TUTU Kinshasa, le 05/02/2012

********************

Commune de Ngiri-Ngiri

Tél. : *********************



Transmis copie pour information à :

Son Excellence Monsieur le Président de la République.

Son Excellence Monsieur le Ministre de l’Intérieur et Sécurité.

Son Excellence Monsieur le Ministre de la Justice, Garde des sceaux et droits humains.

L’Auditeur Général des forces armées de la République Démocratique du Congo

L’Auditeur Supérieur de Kinshasa/Matete

Monsieur le Bâtonnier cde l’ordre des avocats du Barreau de Kinshasa/Matete

La Division Droits de l’Homme de la Monusco

(Tous) à KINSHASA

—————————————————–

A l’Auditeur de Garnison 

de Kinshasa/Matete

à KINSHASA/MATETE

Monsieur l’Auditeur de Garnison,

Concerne : Plainte contre l’OPJ EMMANUEL TSHISUYI et Crts 

pour arrestation et détention arbitraires, extorsion, 

faux en écriture et menaces



Par la présente, j’ai l’honneur de vous saisir pour l’objet repris en concerne.

En effet, en date du 21/01/2012 j’ai acheté auprès de la dame LILI MAWANDA une voiture Mitsubishi lancer à partir de Boma. J’ai dû laisser ce véhicule à Boma car il y avait carence des plaques d’immatriculation. Croyant trouver la plaque d’immatriculation à Kinshasa, j’ai accompli les formalités nécessaires à la DGI-Kinshasa en date du 25/01/2012 et jusqu’au moment ou je vous saisis ledit service est toujours en rupture de stock. En date du 02/02/2012, j’ai signifié à l’agent de la DGI à qui je m’étais confié pour obtenir la plaque que ce retard plaçait mon véhicule en insécurité à Boma. L’agent me remettra le récépissé prouvant ma demande d’immatriculation à la DGI en me disant qu’en cas de rupture de stock ce document me couvrirait durant le trajet, ce qui fut effectivement le cas de Boma à Kinshasa où j’ai pu rouler sans problème en montrant le récépissé à tous les postes de contrôle.

Arrivé à Kinshasa ce jour vers 13h00’, je fus informé que ma fille ainée âgée de trois ans était malade. Sans arriver à ma résidence, je me suis dirigé à N’djili où je l’ai trouvée en train de mourir. Je l’ai prise et accompagné de sa tante, je cherchais l’hôpital le plus proche. Arrivé vers l’église SHEKINAH à Debonhomme, je fus interpellé par cinq policiers en civil qui m’exigèrent les documents du véhicule ainsi que ma carte professionnelle (sic).

Je leur produisis le récépissé DGI ainsi que ma carte d’avocat.

L’un des agents me dira que les plaques d’immatriculation étant disponibles le récépissé n’était plus valable, ce à quoi j’ai rétorqué qu’à 12h00’ j’avais encore appelé à la DGI pour réclamer ma plaque et qu’il m’était répondu qu’il n’y en avait toujours pas.

[b]L’un des policiers commencera à me poser des questions en Swahili, langue que je ne maîtrise pas.[/b]


<BLOCKQUOTE>
Pour avoir dit que j’étais Mukongo et que je n’avais jamais été à l’est pour maîtriser le Swahili, l’un des policiers me dira « donc tu es de l’opposition », ce à quoi j’ai répliqué en disant que « si parler Swahili est un signe d’appartenance au pouvoir », je n’avais pas peur de reconnaître que j’étais de l’opposition. Dès cet instant, le dossier prendra une tournure n’ayant rien à voir avec un contrôle de routine de roulage et je serais amené devant l’OPJ EMMANUEL TSHISUYI qui me posera les questions suivantes :
</BLOCKQUOTE>
1) Reconnaissez-vous avoir été interpellé conduisant un véhicule sans plaque d’immatriculation ?

R) Oui

2) Reconnaissez-vous avoir dit devant nous que vous souhaitez pour ce pays un autre chef de l’Etat que Joseph KABILA ?

R) J’ai plutôt dit que je milite pour l’Alternance. L’Opposition Politique au Congo étant organisée et institutionnalisée, il n’y avait aucune infraction à s’en réclamer pourvu de l’exercer en conformité avec la loi.

3) Pourquoi souhaiter un autre chef de l’Etat alors que Joseph KABILA est proclamé élu par la CENI ?

R) L’Opposition Politique est un mécanisme permanent et aussi longtemps que notre Parti Politique n’a pas conquis le pouvoir nous militerons pour l’Alternance aux fins de conquérir la magistrature suprême.

4) Qui souhaitez-vous être président de la république ?

R) Notre CANDIDAT président de la République sera connu suivant le calendrier électoral.

5) Qui est votre candidat ?

R) J’ai dit que le candidat de NOTRE PARTI sera connu en 2015 ou 2016 suivant le calendrier électoral (les élections ont déjà eu lieu et il n’y a plus de “candidat”).

6) Reconnaissez-vous que le fait de vouloir un autre chef de l’Etat que Joseph KABILA constitue l’infraction d’outrage au Chef de l’Etat et d’atteinte à la sûreté de l’Etat ?

R) Pas du tout.

7) Autre chose à déclarer ?

R) Mon récépissé DGI ainsi que ma carte d’avocat sont auprès des policiers qui m’ont interpellé, et je réclame que mon bâtonnier soit averti.

<BLOCKQUOTE>
Au bout de l’instruction l’OPJ EMMANUEL TSHISUYI m’inculpera [b][u]d’infractions d’outrage au Chef de l’Etat et d’atteinte à la sûreté de l’Etat[/u] en inscrivantfaussement dans sa note d’OPJ que j’avais reconnu les faits infractionnels qui m’étaient imputés.[/b]

</BLOCKQUOTE>
L’OPJ EMMANUEL TSHISUYI était tellement sous l’emprise des policiers des services spéciaux qui m’avaient interpellé qu’il m’arrêta, donna les PV de mon audition auxdits policiers pour m’escorter au district de Mont amba où je fus retenu de 16h à 21h 20’ et ce sans aucune pièce de détention alors qu’il aurait dû, s’il était réellement convaincu de ma culpabilité, me transmettre à l’officier du ministère public tel que renseigné dans sa note d’OPJ. 

<BLOCKQUOTE>
Dans la voiture je fus soumis aux insultes des policiers ainsi qu’à leurs menaces de me faire disparaître car je serais transmis au GLM.
</BLOCKQUOTE>
Ma voiture, ma carte d’avocat ainsi que mon récépissé DGI sont encore détenus par l’OPJ EMMANUEL TSHISUYI sans aucun PV de saisie d’objet et sans motif.



Au regard de tout ce qui précède et du traumatisme subi par ma fille de trois ans, je réclame que cet OPJ soit poursuivi ainsi que les policiers qui m’ont dirigé vers lui.

En effet, le Chef de l’Etat, garant de la constitution et des libertés individuelles, au nom de qui certaines autorités zélées commettent des abus, attend de la police nationale autres choses que la pure traque de ceux qui ne partagent pas sa vision politique.

Dans l’attente d’une instruction judiciaire qui permettra d’élucider les mobiles des uns et des autres, veuillez agréer, Monsieur l’Auditeur de Garnison, l’expression de ma parfaite considération.

Maître YALA TUTU

Avocat

Secrétaire National chargé des questions 

juridiques à la Démocratie chrétienne, DC








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