Powered By Blogger

Pages vues le mois dernier

Translate

SACREBOPOL

vendredi 20 janvier 2012

Images en vrac

Bazo seka ndenge basali musala malamu au detriment des 70 millions d’etres humains.





Deux imposteurs rwandais



Deux des sorciers



Rira bien qui rira le dernier



Na yo pe?



ZERO billet vendu



Vimbisa matama malamu



Un exemple de celui qui a choisi de faire comme carriere: Porteur de valise”. A lati pe cravate; kuluna!



Ozo kanga ko seka? Tika pe tshoko!




Les grands sorciers qui ont vendu leur propre pays pour des dollars.


Le bon, la brute et le truand




Le "truand" Daniel Ngoy Mulunda. Photo Cheikfitanews

Qui ne se souvient de ce western spaghetti devenu un classique du cinéma italien qui refusait de laisser aux seuls américains le monopole des films dédiés aux cow-boys? Jonchés sur leurs chevaux, coiffés d’un chapeau large bord et arborant à leurs ceintures un Smith & Wesson du nom des inventeurs des revolvers, ces américains, généralement des éleveurs, conduisaient leurs troupeaux dans le lointain Ouest des Etats-Unis. Là où, selon la légende, l’herbe était la plus verte. Un long périple souvent semé d’embûches et le risque était grand de croiser, en chemin, des aventuriers de toute sorte. Voilà que ce classique italien vient de franchir la méditerranée pour renaître sur le continent africain. Précisément, en République très très démocratique du Congo. Sauf que dans ce pays le cinéma a fait place à la réalité !

Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien à Kinshasa-Lez-Immondices, comme dans le scénario initial, le film met en scène trois personnages. Les deux premiers convoitent le contrôle de la ville. L’un, très populaire, a été élu par ses concitoyens comme nouveau Shérif. Cependant, il est empêché de faire son travail par une bande organisée, à la gâchette facile, qui tient toute la population en respect. A la tête du fameux gang, un homme sans foi ni loi. Le seul langage qu’il comprenne est celle des armes. Le troisième personnage du film, lui, tire les ficelles. Tantôt aux côtés du Shérif tantôt proche du gang. Il attend son heure en distillant la bonne parole. Il se veut apaisant.

Mon ami qui décidément à l’imagination fertile voit dans le rôle du bon Etienne Tshisekedi alias le «sphinx de Limete» alias «Mwena Nkwassa». En sa qualité de nouveau Shérif, «Tshi-Tshi» a l’ambition de remettre le pays sur les rails en y instaurant l’Etat de droit et la démocratie. La population voit en lui le sauveur qui débarrassera le Congo de cette bande des malfaiteurs. Comme le ferrait tout bon Shérif en prenant ses fonctions, la tête du chef de gang est mise à prix contre remise d’une récompense substantielle. Le reste de la bande est menacé d’arrestation. Le shérif appelle la population à résister contre les méfaits du gang.

Le rôle de la brute et chef de gang revient au «raïs» alias l’«autorité morale», alias "la haute hiérarchie". Il a la force brutale. Il méprise la population qu’il a clochardisée. Il lance sa horde de nervis contre les mécontents et n’a aucun remord à faire tirer dans la foule désarmée. Le hic est qu’il a l’imperium que cherche le Shérif et l’utilise contre sa population.

Enfin dans le rôle du truand, le tireur des ficelles, Daniel Ngoy Mulunda, le pasteur-pyromane. Il jure par tous les diables, pardon, par tous les dieux, d’être l’église au milieu du village. Il feint ne pas comprendre ce qu’on lui reproche alors qu’il vient d’abattre un "travail de titan". Il excelle dans l’art de retourner sa veste toujours du bon côté. Très matérialiste, il sait comment soutirer l’argent au «raïs» auquel, il avait promis une belle victoire. Promesse tenue.

En guise d’épilogue, mon ami soutient qu’au cinéma, c’est toujours les bons qui gagnent. Dans les westerns, la guerre entre les cow-boys et les Indiens s’achève toujours par la victoire des premiers cités. Dans le bon, la brute et le truand, la brute est abattue, le truand prend la fuite les mains chargées de dollars et le bon instaure la paix dans la région. Je vous laisse imaginer votre propre happy-end.


Jacky Mopipi 
© Congoindépendant 2003-2012

Il faut "libérer" Etienne Tshisekedi




Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

C’est une situation surréaliste qui se passe depuis plusieurs semaines dans la très mal nommée République… démocratique du Congo. Des éléments de la garde prétorienne de «Joseph Kabila», déguisés en policiers, resserrent chaque jour un peu plus leur étau autour de la résidence d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Un état de siège qui ne dit pas son nom a été instauré dans la commune de Limete où la population est mise en joue par des chars et des auto-blindés. Quel est l’objectif final? Procéder à l’arrestation de Tshisekedi? L’éliminer physiquement ? On le sait, les deux hommes se disputent le fauteuil présidentiel.

Ce déploiement de la force brutale digne de république bananière se déroule au su et au vu des acteurs de la nébuleuse «communauté internationale» dont la Mission onusienne dite de «stabilisation» (Monusco). Que devient dès lors l’Etat de droit claironné depuis 1990 par certaines puissances occidentales - dont l’ex-Troïka Belgique, Etats-Unis et France – qui avaient érigé l’ex-Zaïre en terrain d’expérimentation d’une démocratie au rabais? Où sont passés tous ces pseudo-spécialistes ès questions zaïro-congolaises dont la célébrité a été bâtie sur du mensonge? Où sont-ils au moment où la «jeune démocratie» congolaise autant que le respect des droits et libertés sont toujours en péril quinze années après la «libération» du 17 mai 1997?

Le pouvoir honni de «Joseph Kabila» a manifestement engagé le pari de tester la capacité d’indignation des partisans du Changement. Histoire de voir où se situe la «ligne rouge» à ne pas franchir. Là où le bat blesse est que les forces de l’opposition paraissent tétanisées. Désemparées. L’opposition donne l’impression d’être en panne d’imagination et surtout d’audace. L’opposition zaïro-congolaise n’est-elle viable que lorsqu’elle s’abrite sous le parapluie de la «communauté internationale»?

Certains acteurs politiques de l’opposition sont loin de prendre toute la dimension de la gravité de la situation. C’est en tous cas l’impression qu’un Jean-Claude Vuemba - pour ne pas le citer - a laissé dans l’interview accordée à notre journal. A la question de savoir si Tshisekedi jouissait de la liberté d’aller et de venir, il a répondu : «Le président Etienne Tshisekedi n’est pas en résidence surveillée. Il y a quelques semaines, il était pratiquement interdit de sortie. Au moment où je vous parle, le président Tshisekedi n’a peur de rien.» Et d’ajouter : «Je peux vous dire que personne ne pourrait l’empêcher de sortir de chez lui.» Vraiment ?

Les acteurs politiques de l’opposition seraient très mal inspirés d’«implorer» la «magnanimité» du pouvoir kabiliste pour obtenir la «libération» d’Etienne Tshisekedi. En dépit de rapports de force en sa défaveur, l’opposition doit continuer à exiger la levée immédiate et sans conditions du blocus imposé autour de la résidence du leader de l’UDPS.

Les forces de l’opposition doivent, à l’instar des peuples arabes, être prêtes à payer le prix pour barrer la route définitivement au régime totalitaire que «Joseph Kabila» tente maladroitement d’instaurer au Congo-Kinshasa.

Il faut libérer Etienne Tshisekedi.


Baudouin Amba Wetshi 
© Congoindépendant 2003-2012

Ceni : Mbungani tance les représentants de l’opposition




Le MLC Jean-Jacques Mbungani Mbanda, secrétaire national adjoint chargé des relations extérieures. Photo CIC

Dans un bref communiqué daté de mercredi 18 janvier transmis jeudi à la rédaction de Congo Indépendant, le MLC Jean-Jacques Mbungani Mbanda, secrétaire national adjoint chargé des relations extérieures, reproche aux membres du Bureau de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) issus de l’opposition d’avoir fait "piètre figure" dans cette institution. Comme pour donner au "trio" une dernière chance, Mbungani exhorte les trois membres de l’opposition à se désolidariser de leur président. Objectif : obtenir le recomptage des voix au regard des procès-verbaux établis par les bureaux de vote ou encore l’annulation des scrutins du 28 novembre dernier.

Rédigé à la première personne du singulier, l’auteur écrit en liminaire que «j’ai depuis longtemps condamné l’attitude des membres de l’opposition qui ont été à la Ceni car, je pense qu’ils n’ont rien fait pour que la vérité des urnes éclate». «Ils sont passés à coté de l’histoire et sont aujourd’hui décriés par tous les Congolais», ajoute-t-il.

Rappelons que le Bureau de la Ceni est composé de sept membres dont trois désignés par l’opposition. Il s’agit de : Jacques Djoli Eseng’Ekeli (Mouvement de Libération du Congo) ; Carole Kabanga Koy (Chrétiens démocrates) et de Ndaye Nkondo Mulekalay (Ordre des démocrates républicains). «Je suis tenté, poursuit Mbungani, de leur donner un dernier conseil afin que même tardivement, ils se ressaisissent et dénoncent ouvertement les irrégularités et fraudes orchestrées par Ngoy Mulunda, président de cette institution».

Pour Mbungani, les trois «opposants» doivent «se désolidariser» de leur président en se ralliant «aux thèses» défendues notamment par l’opposition, la diaspora congolaise, des sénateurs congolais. Sans oublier, l’église catholique et plusieurs observateurs internationaux. Selon lui, une telle prise de position d’une partie des membres de la Ceni devrait ouvrir «la voie» vers le «recomptage» des voix au regard «des procès verbaux des bureaux de vote» ou «au mieux» à "l’annulation" des scrutins du 28 novembre. Et ce, pour que "la justice et la vérité éclatent réellement comme le réclame le cardinal Monsengwo".

«J’espère, conclut-il, que la conscience regagnera ces trois représentants de l’opposition qui ont fait piètre figure dans l’exercice de leurs fonctions et qui font la honte de l’opposition en privant le peuple congolais de ses attentes électorales».


Issa Djema 
© Congoindépendant 2003-2012